Les agences de coopération bilatérales

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Les agences de coopération bilatérales jouent un rôle crucial dans le développement international, particulièrement en Afrique. Ces institutions, généralement étatiques ou semi-étatiques, ont pour mission de promouvoir le développement durable et d’apporter un soutien technique et financier aux pays partenaires. Elles opèrent de manière bilatérale, c’est-à-dire directement entre deux pays, et leurs actions s’alignent étroitement sur les politiques de développement de leurs gouvernements respectifs.

L’Afrique, avec ses défis considérables, mais aussi ses nombreuses opportunités pour un développement durable et inclusif, occupe une place prioritaire dans les interventions de ces agences. Cet article explore le rôle de ces agences de coopération sur le continent africain, leurs domaines d’intervention, ainsi que les opportunités qu’elles offrent aux différents acteurs du développement.

Principales agences de coopération intervenant en Afrique

Plusieurs agences de coopération bilatérales sont actives en Afrique. Voici quelques-unes des plus importantes :

  • USAID (United States Agency for International Development) : agence américaine de coopération au développement, créée en 1961, est l’une des plus importantes en termes de budget et de portée.
  • FCDO :  anciennement DFID, cette agence britannique a fusionné avec le Foreign Office en 2020 pour former le FCDO.. 
  • GIZ (Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit) : l’agence allemande de coopération technique, fondée en 2011 par la fusion de plusieurs organisations préexistantes. 
  • Expertise France : filiale du groupe AFD (Agence Française de Développement) et branche opérationnelle de l’État français pour la coopération technique. 
  • JICA (Japan International Cooperation Agency) : agence japonaise de coopération internationale, établie en 1974.
  • CIDCA (China International Development Cooperation Agency) : agence chinoise de coopération internationale pour le développement.
  • Sida (Swedish International Development Cooperation Agency) : agence suédoise de coopération internationale pour le développement, créée en 1995.
  • Norad (Norwegian Agency for Development Cooperation) : agence norvégienne de coopération pour le développement.
  • ACDI : agence canadienne de développement international.
  • Netherlands Ministry of Foreign Affairs : ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas, acteur de la coopération internationale.
  • Danida (Danish International Development Agency) : agence danoise de développement international, reliée au Ministère des Affaires étrangères du Danemark.
  • Enabel : agence de développement du gouvernement fédéral belge. 
  • LuxDev : agence luxembourgeoise pour la coopération au développement. 

Cette liste d’agences de coopération n’est pas exhaustive. 

Ces agences, bien que partageant des objectifs similaires de développement durable en Afrique, se distinguent par leurs approches, leurs priorités géographiques et leurs modalités d’intervention.

Quelles sont les interventions des agences de coopération bilatérales en Afrique ?

L’Afrique fait partie des régions à priorité stratégique pour les agences de coopération. Comme les autres acteurs de la coopération, elles y consacrent une part importante de leurs ressources et de leurs expertises. L’objectif principal de leur intervention est de répondre, aux côtés des États, aux besoins essentiels des populations locales tout en encourageant le développement économique et social à long terme. 

Chaque agence de coopération intervient dans des secteurs spécifiques liés au développement en Afrique, avec comme ambition d’apporter des solutions aux besoins spécifiques des régions concernées. 

Les secteurs d'intervention des agences de coopération en Afrique

Les domaines d’intervention des agences de coopération bilatérales sur le continent africain

Les secteurs majeurs d’intervention sont les suivants : 

  • Développement économique et secteur privé : soutien à l’entrepreneuriat, aux PME et à l’amélioration du climat des affaires.
  • Agriculture et sécurité alimentaire : modernisation des pratiques agricoles, amélioration des chaînes de valeur et renforcement de la résilience alimentaire.
  • Gouvernance et démocratie : appui aux institutions publiques, promotion de l’État de droit et renforcement de la société civile.
  • Santé : amélioration des systèmes de santé, lutte contre les maladies infectieuses et renforcement de la santé maternelle et infantile.
  • Éducation et formation professionnelle : accès à l’éducation de base, formation technique et professionnelle, et enseignement supérieur.
  • Environnement et changement climatique : protection de la biodiversité, gestion durable des ressources naturelles et adaptation au changement climatique.
  • Infrastructure et énergie : développement des infrastructures de transport, accès à l’énergie propre et gestion de l’eau et de l’assainissement.
  • Paix et sécurité : prévention des conflits, stabilisation post-conflit et renforcement des capacités en matière de sécurité.

Les mécanismes de soutien des agences de coopération dans les pays africains

Les agences de coopération utilisent divers mécanismes pour soutenir le développement en Afrique :

  1. Assistance technique : envoi d’experts, formation et renforcement des capacités locales.
  2. Financement de projets : subventions et prêts concessionnels pour des projets spécifiques.
  3. Appui budgétaire : soutien direct au budget des pays partenaires, souvent lié à des réformes spécifiques.
  4. Partenariats public-privé : collaboration avec le secteur privé pour stimuler l’investissement et l’innovation.
  5. Coopération scientifique et éducative : bourses d’études, partenariats universitaires et projets de recherche conjoints.
  6. Aide humanitaire et d’urgence : réponse rapide aux crises et catastrophes naturelles.

Comment travailler avec les agences de coopération bilatérales en Afrique ?

L’activité et la mission des agences de coopération éveillent un réel intérêt à collaborer avec ces organisations. Il est donc essentiel de bien comprendre les opportunités de collaboration qu’elles offrent.

Appels d’offres et marchés publics : opportunités pour les entreprises et consultants de participer à des projets de développement

Les agences de coopération bilatérales offrent des opportunités pour les entreprises et les consultants à travers des appels d’offres et des marchés publics. Elles disposent généralement de plateformes spécifiques où sont publiées ces opportunités de mission. Toutefois, ces plateformes ne sont pas toujours facilement accessibles à tous. Roster.Africa veille à centraliser ces informations et partage les opportunités de mission avec ses membres, leur permettant ainsi d’accéder plus simplement à des projets internationaux.

Certaines agences de coopération proposent également des portails de marchés publics où les prestataires peuvent soumettre leurs offres. Cependant, répondre à un appel d’offres exige de respecter des normes et standards spécifiques. Là aussi, Roster.Africa, en travaillant conjointement avec ses membres sur des projets, les aide à comprendre et à se conformer aux exigences en question, leur permettant ainsi de collaborer efficacement avec ces agences et de maximiser leurs chances de succès.

Opportunités d’emploi : recrutement d’experts techniques, de gestionnaires de projets et de personnel administratif

Les agences de coopération bilatérales recrutent aussi des talents pour travailler sur leurs projets en Afrique. Les postes disponibles incluent des experts techniques, des gestionnaires de projet et du personnel administratif et bien d’autres.

Les compétences recherchées varient en fonction des projets, mais les qualifications en gestion de projets, en économie, en ingénierie, en environnement, en santé publique ou encore en développement durable sont particulièrement demandées. L’expérience dans les contextes africains est souvent un atout majeur.

Partenariats : Collaborations avec des ONG locales, des institutions de recherche et des organisations de la société civile.

Programmes de volontariat : Opportunités pour les jeunes professionnels de contribuer à des projets de développement.

Défis et perspectives pour les agences de coopérations bilatérales sur le continent africain

Malgré leur contribution significative, les agences de coopération bilatérales font face à plusieurs défis en Afrique :

  1. Coordination : éviter que la multiplicité des acteurs conduise à des duplications d’efforts et à un manque de cohérence.
  2. Appropriation locale : s’assurer que les interventions répondent véritablement aux priorités locales et renforcent les capacités nationales.
  3. Durabilité : garantir que les projets et programmes aient un impact durable au-delà de la période de financement.
  4. Adaptation aux nouveaux défis : répondre efficacement aux défis émergents tels que le changement climatique, la migration et la digitalisation.

Défis pour les agences de coopération bilatérale en Afrique

Roster.Africa : pour une approche plus contextualisée des solutions proposées par les agences de coopérations bilatérales en Afrique 

Les agences de coopération bilatérales sont des acteurs clés dans le développement du secteur privé du continent africain. Leurs financements, leur expertise technique et leur soutien aux réformes structurelles sont autant de leviers qui contribuent à l’amélioration des conditions de vie et à une transformation durable du continent. 

Roster.Africa s’inscrit dans cette dynamique en collaborant avec ces organisations sur différents projets en Afrique et en facilitant la mise en relation des experts membres de la communauté avec ces agences de coopération. Cela permet d’impliquer des experts locaux ou avec une excellente connaissance des enjeux locaux des pays africains dans la mise en œuvre des projets de développement et maximiser leur impact sur les populations bénéficiaires. 

Conclusion

Les agences de coopération bilatérales, grâce à leur expertise technique, leurs ressources financières et leur capacité à mobiliser des partenariats, contribuent de manière significative aux efforts de développement du continent. Cependant, pour maximiser leur impact, ces agences doivent continuer à s’adapter aux réalités changeantes du continent, renforcer la coordination entre elles et avec les acteurs locaux, et promouvoir une appropriation accrue des initiatives de développement par les pays africains eux-mêmes.

L’avenir de la coopération bilatérale en Afrique réside dans sa capacité à évoluer vers des partenariats plus équitables, centrés sur le renforcement des capacités locales et l’autonomisation des acteurs africains du développement. Ce n’est qu’à travers cette approche que les agences de coopération pourront contribuer de manière durable et significative à la transformation du continent africain.

Sources : 

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